SDRC

SDRC

Syndrome douloureux régional complexe
Dit aussi Algodystrophie , Algoneurodystrophie ou Algo pour les intimes

Premier lundi de novembre ''Couleur orange'' mois pour faire connaître ce syndrome
 

Vous devez vous dire, ''Qu'est-ce donc'' ?
Encore un truc bizarre, une nouvelle maladie ?

Nouvelle maladie, non, une connaissance déjà ancienne.

 

Bizarre, oui, assez de par sa complexité, son invisibilité.
Vous savez, ces maladies, ces maux qui ne se voient.
Sont cependant réellement vécus par ceux qui les subissent.
Le fameux Handicap invisible !

N'imaginez pas que L'Algo est une invitée. Elle est une intruse qui s’immisce dans votre corps, votre vie avec son lot de perturbation, à la manière d'une maîtresse indésirable ou d'un amant, si nous considérons le syndrome.

Si vous lisez les définitions vous y trouverez des explications, du style réponse à un trauma, perturbation de lésions, de nerfs lésés, trouble multifactoriels et réponse aberrante, inadéquate à ces lésions tissulaires, du cerveau qui enregistre les douleurs et les retransmet.

Vous entendrez surtout et souvent, c'est dans la tête. Dans l'idée, c'est imaginaire, c'est une création, illusion, ou une non acceptation du trauma…

Allons, élevons nous et réfléchissons un peu, oui, avec notre tête.

Ceux atteints de ces maux, mettent en place une quête.
D'abord un parcours du combattant dans un univers médical et para médical ultra rigide, conservateur voir nihiliste, pour ne pas dire incompétent.
Il est bien connu que ce qui n'est pas connu / re-connu/ ne peut s'appréhender, se savoir.
Donner à voir ce qui ne peut se voir ! Dans le cadre du SDRC ou Algo, l'invisibilité est limpide.
Donc il n'y a pas de réponse adaptée, de solution à ce qui n'est su, connu, vérifiable, quantifiable, expérimentable.

Vous suivez toujours ?

Ensuite, ces malades patients , il leur en faudra des trésors de patience et de tendresse à eux-même, quêtent en eux des réponses, des solutions, des trésors de génie pour comprendre, eux au moins.

Et là l'ingéniosité va jouer tout son rôle !

Un protocole de rééducation sera souvent mis en place.
Un jeu entre pratiques conventionnelles et non conventionnelles, dans un tâtonnement digne des meilleurs saltimbanques.
Protocole qui peut faire échec et ou installe les conditions d'une chronicité maladive.

Il va falloir progresser, comprendre autrement, changer son regard.
Vous qui me suivez, me connaissez, avez expérimenté mes pratiques, vous savez cela.
Changer les fenêtres de ses perceptions.

Alors si le SDRC, ou Algo étaient cela mais pas tout à fait.

S' il fallait chercher effectivement du côté du cerveau mais le conscient. Celui que j'appelle cerveau primaire, d'autre archaïque ou inconscient :

Et si le SDRC ou Algo étaient une réponse ''naturelle'' du cerveau primitif face à une situation considérée comme dangereuse ?
Lors d'un trauma ou de facteurs pluriels traumatiques, de destructions de fonctions corporelles, le cerveau enregistre des données, les mémorise et répond.
Ces dérèglements engendrent des perturbations tant corporelles que de réponses du cerveau et du corps.
Perturbations de compréhension fine de l'équilibre global du contrôle fonctionnel du cerveau.
Douleurs et lésions sont touchées, affectées avec un cortège multifactoriel ( bien connu de ceux qui le subissent, le vivent) annexe d'éléments, de syndromes douloureux , localisés, complexes,
(SDRC, pour ne pas le nommer) sans lien toujours apparents avec le trauma initial.

Pour sortir de ce cortège infernal, invalidant, traumatisant, d'un esprit pris au piège d'une ''folie'' destructrice pour certains, il va falloir créer les conditions de modification, de perception du cerveau, en vue d'obtenir de ce dernier des réponses adaptées.
Ce qui signifie sortir le cerveau primaire de ce qu'il a mis en place pour nous défendre, nous protéger.
Le sortir de son système d'interprétations, d'anticipations, de réactions face à des dangers exagérés, inconscients, imaginés, imaginaires, illusoires.
Le sortir de la spirale réactive de survie, de réponse stratégique exagérée, inadaptée que le corps au final enregistre, mémorise lui aussi.

Il va falloir
en passer par le corps pour rééduquer le cerveau.
Re-crééer les conditions de stabilisation des mécanismes corporels, fonctionnels, globaux afin que le corps retrouve sa mobilité optimale, son équilibre et ses capacités de récupération.

Chaque étape entraîne alors un équilibre relatif dit de pseudo confort avec préservations des données enregistrées tans par le corps que le cerveau.

Chaque étape, état intermédiaire recrée, entraîne les conditions de déséquilibres qui doit, devra être dépassé jusqu'à obtention de la réponse corporelle optimale, c'est à dire la guérison au-delà de la rémission.

C'est entrer dans un cycle d'action/ réaction/ repos dans une alternance de rythmes, jusqu'à intégration profonde des schémas soit de la réponse correcte adaptée à la situation effective.

M
ettre en place une stratégie d'action face aux perturbations du système sensoriel ( sensibilité, temps, espace…) qui se développe comme une réponse de protection supérieure de la part du cerveau primaire qui joue son rôle ! Réponse inadaptée mais réponse tout de même !

Il est important de repérer que
le corps ne s'auto détruit pas, que l'immunité de s'auto détruit pas mais s'affaiblit face à toutes ces données. Que le cerveau fonctionne mais de façon non adéquat.

Ceci me fait aussi penser aux allergies et réactions allergiques où des mécanismes de défenses sont ainsi mises en place de manière inconsidérée face à un environnement considéré comme extrêmement hostile, voir dangereux.

 

Il est important de calmer le jeu face à ces enjeux, de sortir des situations de crises où la ''réalité''
est déformée.

Sortir des prismes de perceptions erronées, déformées et de leur traitement grâce à une stratégie adaptée, personnalisée paraît la voie royale pour avancer sur le chemin de la guérison. J'aime cette idée des prismes de la perception à la manière des images d'un kaléidoscope.
Afin que le cerveau traite les informations différemment, non plus sur un mode de sauvegarde, de protection de l'être de manière excessive, de réponse inadaptée qui va à l'encontre du ''but'' initial et engendre en fait une déstabilisation voir une destruction.

L'on peut comprendre l'urgence de mettre en place les solutions afin de ne pas connaître ce stade ultime.

La RDRC est une réponse immunitaire du cerveau primaire et non pas une maladie auto-immune ou orpheline comme il se dit communément. Ce qui est bien aisé pour le milieu médical.


Pour aller plus loin,
Lors de traumas ou de lésions traumatiques, il pourrait être intéressant de repérer plus finement des profils de personnes dites à risque afin de pallier aux conséquences et effets annexes non secondaires, et mettre en place un protocole initial, adapté, personnalisé, respectueux.

Voir considérer que chaque acte chirurgical ou autre est susceptible créer un SDRC ou Algo

Sortir les personnes atteintes d'une errance médicale, ne pas focaliser sur la fatalité, '' on ne peut savoir avant, ça arrive, vous n'avez pas chance, vous auriez pu y échapper…''

Agir de façon responsable, préventivement épargnerait bien des douleurs, incompréhensions, fractures et ruptures relationnelles, sociales ou/ et professionnelles.
Enfin coûterait moins cher en terme de coût global de soins tant à la charge de la société que des mutuelles ou personnes.
Ce qui implique une reconnaissance, (et distinction des termes), du SDRC ou Algodystrophie ou Algoneurodystrophie, et des maux liés dont l'Allodynie et d'une véritable prise en charge respectueuse où l'être ne serait plus pris en otage.

Une société adulte, responsable, humaine ou la prise en charge de la santé, la médecine préventive ne seraient pas un vain concept voir un rêve pour utopiste .


Ma petite contribution, réflexions,
Chantal Garino-Meï
L'Esperelle
07 novembre 2016

Ecrit le et modifié le

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