La période festive approche à grande allure.
Pour certain(e)s s'est effectivement la bousculade avec son cortège de stress, d'angoisses, d'inquiétudes quand aux réalisations dans les délais, la perfection absolue.
Et si vous vous accordiez un instant de répit ? Une pause bienfaisante, pour souffler, garder toute votre vitalité, votre désir festif en joie?
Qui vous met la pression à part vous-même ? Qui vous demande de vous transformer en super décorateur ( trice), grand(e) chef toqué'e) étoilé(e) ?
A moins, que vous ne veniez de créer votre entreprise d'événementiel spécialisée en fêtes parfaites…
Pour d'autres, c'est une escalade ascendante anxiogène avec son cortège d'angoisse, d'inquiétude, de tristesse, de désespoir soit par souvenir de fêtes passées qui n' étaient vraiment pas réjouissantes, soit par forces et contraintes de respecter us coutumes et traditions dans une ambiance hypocrite générale, soit par isolement, solitude soit parce que jamais au grand jamais ces périodes n'ont été fêtées et eu la moindre signification.
Pour d'autres, par esprit de contradiction et réactions systématiques de tous mouvements festifs, ponctuels, répétitifs.
Pour d'autres encore parce c'était mieux avant….
Les motifs sont nombreux pour diviser les uns et les autres.
Entre les exubérants impatients comme au temps de leur enfance, ceux qui veulent étaler richesses étincelantes, ors et diamants, ceux qui chagrins la larme à l’œil ronchonnent et maugréent contre toutes, tous et rien, et, ceux qui par indigence se trouvent blessés de ne pas pouvoir :
Le gouffre est profond et les incompréhensions multiples.
Et si, là en cet instant, nous formulions un vœu, vous formuliez un vœu !
Un vœu simple qui engage, lie, crée du sens.
Si vous osiez ouvrir votre porte à l'âme esseulée, triste, pauvre.
Si vous vous rassembliez juste autour d'une boisson épicée et de quelques sablés maison avec des chants, des jeux, un feu dans l'âtre ?
Si vous profitiez de cette période pour vraiment grandir ? Vous savez ce fameux bond quantique qui vous propulserait là où vous ne vous attendiez pas, complètement transformé.
Si vous en profitiez pour faire du « bien », offrir du doux, du bon, du tendre sans rien attendre en retour.
Ne souhaiteriez-vous pas vivre, faire partie d'un monde plus humain, plus solidaire, plus vivable, plus serein, plus heureux , quelques soient les obédiences, spiritualités, philosophies, coutumes, couleurs, musiques, vocables ...?
Si vous faisiez, pour une fois le vœu d'agir chacun(e) à votre niveau pour initier le changement ?
Offrir un sourire en partage, déjà pour commencer !
A mon niveau, j'ai toujours une lanterne allumée pour guider le pèlerin, un couvert disposé, souvent une invitation de dernière minute où nous nous serrons et divisons les parts pour essuyer une larme, apaiser une détresse.
Offrir pour faire plaisir, enchanter, raviver joies et souvenirs est tellement simple, facile !
Sans oublier, mon assiette du pèlerin symbole pour rappeler…
Pour l'anecdote, je vais vous confier, un beau retour:
Aimant faire des surprises… voici ce que je reçois:
« ...Avant je n'aimais pas les surprises, en tant qu'imprévus… maintenant, j'apprécie autant le geste que l'attention. Je n'aurai jamais pensé aimer un jour les surprises, ceci grâce à vous... »
Au niveau de mon entreprise, j'aime initier, et nous offrons, donnons, partageons dans un même élan spontané au sein de notre petite équipe.
En retour, celles et ceux qui le souhaitent savent que notre espace est avant tout celui de l'accueil, du recueil le jour où tout est trop lourd à porter. Souvent un soupir s'atténue, une larme s'esquive pour faire naître un sourire, un merci, partir plus léger.
D'autres ont encore à apprendre à recevoir, à oser s'ouvrir. Ce jour viendra; laissons du temps au temps.
Alors oui, toutes et tous ensemble chacun à notre niveau il est possible de grandir pour avancer en notre belle humanité.
N'est-ce pas un beau défi en ces temps troubles et en ce monde qui s'agite ?
La période festive approche à grande allure. Vous avez tout le temps pour vous mettre en œuvre et acter.
Désolée pour ces quelques longueurs, en cette ère où un grand nombre ne prend plus le temps de lire.
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