Dans la roue du temps, des saisons , un chemin en quatre temps, quatre pas, trois pas sur l'inspiration, expiration sur la quatrième.... La marche inspire un rythme, impose sa musique, invite à s'accorder.
L'automne porte sa force et sa puissance, ouvre à l'intériorité, au retour en soi en la chaleur des fluides, du ventre, du chaudron. Se poser en soi, au cœur de soi, laisser le tourbillon s'accomplir à l'abri du chaudron. Laisser les lunes rythmer les cycles, lunes puissantes et vives, inductrices de propulsion.
Y voir plus clair, être plus lucide, entrevoir ce qui est à parcourir, laisser le chemin se révéler.
Les portails se devinent, laissent passer l'âme pure. La porte des anciens veille, chaleureuse, bienveillante sur la mémoire des sages.
Dans l'accueil, la guérison peut s'accomplir, les maux se pansent, les mots se libèrent en un souffle, sur une confidence.
Le temps d'intégrer, de ralentir est présent ici, là, maintenant en cet espace sacré.
Dans la chaleur de la terre, en crépuscule incendiaire, dans le déclin du soir, l'Être devient sage, la quête est en soi. Le corps porte encore en lui les ardences de l'été, il est fort, endurant. Il peut laisser s'accomplir ce qui se doit dans la paix de l'esprit, l'ouverture du cœur.
Ecrit le et modifié le